Les gens comme moi
Bonjour Bonjour
Certains d'entre vous qui me connaissent ou non, doivent se demander pourquoi j'ai soudainement décidé de mettre en ligne cet article si different. C'est un texte que j'avais en tête depuis des mois deja et que je n'ai jamais "osé" publier. et bien pourquoi ici, pourquoi maintenant, je ne sais pas. Envie de partager, envie d'ouvrir une porte, envie d'un autre délire que ceux que je vous livre habituellement. Le vague à l'âme est une nature, pas une crise, je ne suis pas malheureuse, je suis juste tortueuse!! Bref, merci de vos commentaires, ne vous inquietez pas, je suis de retour avec mes articles sarcastiques, ironiques, soporiphiques , legers et sans prétention, bons ou pas, qui je l'espère vous font sourire!
Je vous embrasse
Faites attention d'ou que je sois je vous surveille ;-)
Anne cécile
Les gens comme moi rient fort et dansent toujours,
Ils portent chaque jour leur costume de matador,
Ils racontent de belles histoires aux enfants,
Ils aiment le bruit, la nuit, sont exubérants.
Les gens comme moi sont tranchants et incisifs,
Ils rentrent tard et le plus souvent ivres,
Ils se rient de tout et n’ont peur de rien,
Ils ravivent pour vous le spectacle au quotidien.
Les gens comme moi vous exaspèrent et vous dérangent,
Ils sont différents, le savent et s’en arrangent.
Ils s’agitent, s’excitent, fédèrent et tapent du pied
Ils ont des tripes, du cran et foncent tête baissée.
Mais ne laissez pas les gens comme moi vous berner,
Ils tentent de vous rassurer par leurs sourires,
Ce ne sont que des clowns, en mal d’innocence,
Qui donneraient leurs âmes, pour un peu d’inconscience.
Les gens comme moi ne se démaquillent pas,
Ils se couchent épuisés, mais ne s’endorment pas.
Ils se lèvent chaque jour comme on part en guerre,
Leur valise n’est jamais loin, leur liens éphémères.
Les gens comme moi n’ont rien à perdre à tout tenter
Ils misent, suivent et se plaisent à bluffer .
Les yeux gonflés de fatigue, ils n’abandonnent pas,
Ils Le défieront, tant qu’aucun ne cèdera .
Les gens comme moi n’attendent rien et n’espèrent plus.
Ils savent depuis longtemps qu’ils sont perdus.
Ils ont compris trop tôt la laideur du Tout,
Malédiction aléatoire qui les rend fous.
Les gens comme moi sont condamnés depuis toujours.
Ils chutent sans cesse mais se relèvent encore.
Le destin, coup du sort, les a mis en demeure,
De vivre au pire demain, de vivre au mieux ailleurs.
Mais ne jugez pas les gens comme moi trop vite,
Ceux qui, comme moi, par leur manières vous irritent.
Tapis dans l’ombre des soirées clinquantes,
Ils veillent sur vous, vivez sans craintes.
Les gens comme moi aiment à en mourir,
Ils n’ont de limites que celles de vos soupirs.
Ils ont en eux la véritable foi,
Celle qui envahit, qui innonde, celle qui noit.
Les gens comme moi n’ont de paradis
Que celui de vous savoir à l’abri.
Leurs mains serrées n’auraient plus aucun sens ,
S’ils ne vous pouvaient vous éviter l’errance.
Les gens comme moi continuent de se demander
Si donner moins que tout, est donner assez.
Rêveurs désabusés, ils souffrent chaque seconde,
Ils ont mal au cœur, ils ont mal au Monde.